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Mon aventure a commencé en 2009, avec une première formation de massage dans une école parisienne.
En 2010, sac à dos sur l’épaule, je m’envole pour le sud de l’Inde, dans l’État du Kerala, où je suis une formation de plusieurs semaines dans une école dédiée à l’Ayurveda.
Cette médecine ancestrale adopte une approche holistique de l’individu, alliant yoga, méditation, massages et hygiène de vie pour maintenir l’équilibre nécessaire à une bonne santé.
Ce fut mon premier pas dans une culture aux antipodes de la mienne.
Puis je découvre le massage traditionnel Thaïlandais, un véritable coup de cœur.
Sa précision, son intensité et ses effets immédiats me séduisent profondément.
De retour en France, je prends le temps de m’approprier ces techniques en les pratiquant encore et encore sur mon entourage.
J’approfondis mes connaissances en anatomie, affine mon toucher et acquiers un geste juste et précis, capable de sentir les tensions des receveurs.
Curieux de nature, je poursuis mon exploration à travers des formations et la lecture d’ouvrages sur l’art du massage, l’anatomie, la biomécanique et la micronutrition.
Mon intérêt pour les trésors de la nature m’amène aussi vers la phytothérapie, l’aromathérapie, la gemmothérapie et l’apithérapie.
Puis le magnétisme entre dans ma vie, par surprise, lors d’un pèlerinage sur la voie du Puy-en-Velay. Une simple rencontre éveille quelque chose en moi. Pourtant, je m’accroche longtemps à des explications rationnelles, repoussant l’idée d’explorer ce don.
Pendant dix ans, des rencontres m’assurent percevoir un magnétisme puissant chez moi.
Avec une gentille arrogance, je répondais : « Si je dois m’y consacrer, la vie me le fera savoir. J’ai mieux à faire que de jouer le marabout ».
Le message se manifeste le jour où je commence, sans le comprendre, à soulager les douleurs menstruelles de ma femme et les maux articulaires de mes proches. Les sensations deviennent alors indiscutables : pulsations, chaleur, picotements. Impossible de fuir l’évidence : il est temps de travailler ce ressenti et de l’assumer pleinement.
Notre corps est une merveilleuse machine, à considérer avec le même respect que la nature et les espèces avec lesquelles nous partageons la planète.
L’approche manuelle est un dialogue ancestral avec le corps et ses énergies subtiles, offrant l’attention qu’il mérite.
Je considère que les approches naturelles sont les gardiennes d’un savoir ancestral et qu’elles doivent être utilisées sans retenue pour améliorer notre quotidien.
Je ne m’oppose pas à la médecine allopathique, qui a trop souvent su soigner mon corps face aux aléas de la vie.
Je crois en une complémentarité : suivre les bonnes pratiques des approches naturelles pour renforcer notre santé tout en reconnaissant les bienfaits d’une médecine moderne qui sauve et guérit chaque jour des milliers de personnes.
Pas d’opposition, mais une complémentarité, pour le bien de nos contemporains.
Nicolas Hinderholtz
